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Cette année encore, toutes les activités ont été touchées de manière durable et permanente par les restrictions imposées par la pandémie.
Malgré une certaine adaptation de l'ensemble des personnes participantes, de nombreuses activités n'ont pas pu être mises en place, ou seulement de façon très réduite. Les rencontres personnelles sont indispensables pour favoriser l'entente entre les peuples, encourager un sentiment de solidarité internationale et proposer des programmes de formation à nos groupes cibles !

Cette année encore, l'accent a été mis sur la création d'un lieu de vie, de travail et de rencontre interculturel. La participation à la procédure de conception de BIM Berliner Immobilienmanagement GmbH concernant un terrain à bâtir dans le quartier de Berlin Treptow-Köpenick, dans le quartier du Baumschulenweg, débutée en 2021 devait être décidée.
La communauté de planification Projekt Radix, fondée avec la coopérative partenaire Genius Wohnungsbau, a toutefois essuyé un revers au début de l'année. La société BIM a finalement a choisi un autre candidate qui participait à la procédure de conception avec une offre de bail à construction légèrement plus élevée pour le terrain en question. La communauté de planification Projekt Radix a dû se contenter de la deuxième place.
Cet important effort de candidature n'a donc pas été fructueux et les fonds de la fondation prévus à cet effet ont finalement été conservés en vain. Cela a entraîné des frais de dépôt non négligeables auprès des instituts de crédit. Plus tard dans l'année, une coopération a été envisagée avec la coopérative qui a remporté l'appel d'offres mentionné ci-dessus.

Les contacts engagés dès 2021 avec la coopérative Selbstverwalteter Projekte (GSP eG) à Berlin ont été intensifiés afin de trouver une alternative.
Il était question d'un terrain pour la construction de logements à Berlin-Karlshorst, au niveau des rues Wallensteinstr. et Tannhäuserstr.
La GSP était depuis longtemps déjà en négociations d'achat concrètes avec le propriétaire, la Deutsche Bundesbahn. Il a été annoncé que la fondation pourrait acquérir une part de copropriété à développer de manière indépendante.
En collaboration le promoteur, l'association à but non lucratif Campus Cosmopolis e.V., des négociations ont été menées de manière approfondie en vue d'une participation au projet et l'entrée dans la coopérative GSP a notamment été examinée. De plus, une campagne de soutien a été menée avec succès, permettant d'envisager un montant suffisamment important pour financer l'achat. Cet engagement s'est également soldé par un échec au milieu de l'année.
Dans le contrat d'achat final, l'indépendance nécessaire au développement du projet de copropriété prévu pour la fondation et l'association partenaire, Campus Cosmopolis e.V., n'a pas été stipulé de manière satisfaisante. En outre, des risques importants (notamment l'absence de permis de construire pour le terrain à bâtir) n'ont pas pu être résolus en amont.

En novembre, la fondation et le partenaire de coopération Campus Cosmopolis e.V. ont été contactés par trnsfrm eG, dont le siège se trouve à Berlin Neukölln.
Sur le site de l'ancienne brasserie Kindl Am Rollberg, un bâtiment est en cours de construction pour lequel de futurs groupes d'utilisateursrices sont éventuellement recherchés. De premiers entretiens ont eu lieu et des possibilités de collaboration future ont été envisagées.
De nombreuses questions concernant une possible participation sont encore en suspens, mais fin 2022, il ne semble pas exclu de rejoindre ce projet.

Comme lors de l'année précédente, la focalisation sur les démarches décrites plus haut a absorbé une grande partie des ressources disponibles et a limité d'autres activités. La collecte de nouveaux dons, par exemple, n'a pas été possible.
L'accent a été mis sur l'offre de conseil pour et avec d'autres organismes d'intérêt général dans le domaine de l'entente interculturelle et de l'éducation. Dans ce domaine, ce qui avait démarré l'année précédente a pu être poursuivi de manière continue. Nous avons pu conseiller et accompagner d'autres initiatives dans l'élaboration de leur projet, leur phase de création, le développement de leur organisation et les questions de financement.
La transmission de nos expériences et de nos connaissances par le biais de nos militantes bénévoles fait toujours l'objet d'une forte demande. En fin d'année, nous avons également reçu des demandes de la part d'associations non lucratif déjà existantes.

Avec nos partenaires de coopération, quatre ateliers de formation et de rencontre interculturels ont pu être préparés, organisés et réalisés par nos collaborateursrices bénévoles.
Les thèmes abordés n'ont pas changé par rapport aux années précédentes. Ils visent, en plus de l'enseignement de compétences quotidiennes et sociales, essentiellement l'échange interculturel et sociopolitique.
De cette manière, la fondation sous égide souhaite également contribuer à réduire la xénophobie et les discriminations au sein de la société. Pour ce faire, la fondation collabore de manière constante avec d'autres acteursrices de la société civile au sein d'un réseau solide.

Comme dans reste de la société, les conséquences de la pandémie de Covid-19 ont affecté toutes les activités. Notre programme de l'année a dû être considérablement réduit, adapté et partiellement modifié. Il a fallu développer des formes de travail et de communication permettant d'éviter les rencontres en présentiel. Or, notre mission repose justement sur la communication directe, l'échange humain immédiat et la médiation personnelle. L'ensemble des personnes participantes ont donc dû faire preuve de beaucoup de créativité et de flexibilité.

L'année a été consacrée à la réorientation stratégique de notre mission centrale : la construction d'une maison de vie et de quartier destinée à l'habitat, à la rencontre et au travail interculturels.
Les efforts infructueux des années précédentes pour obtenir un terrain à Berlin-Neukölln (Kirchhof Jerusalem V) ont conduit à la participation à l'appel d'offres dans le cadre d'une procédure de conception.
Dans ce cadre, la société BIM Berliner Immobilienmanagement GmbH a proposé un terrain à bâtir approprié et situé dans l'arrondissement de Berlin Treptow-Köpenick, dans le quartier du Baumschulenweg. La superficie soumise à l'appel d'offres, ainsi que les directives variées de construction et d'utilisation futures ont également nécessité la recherche de partenariats de coopération adaptés pour ce projet.
Pour participer à l'appel d'offres de BIM GmbH, le conseil de la fondation et le donateur ont décidé de créer et d'intégrer la communauté de planification Projekt.
La société Genius Wohnungsbau eG, dont le siège est à Berlin, y a également adhéré en tant que partenaire. Les membres de ce groupe sont exclusivement des organismes de travail social d'intérêt général souhaitant développer et utiliser des espaces pour leur public. C'est le partenariat idéal pour répondre à la mixité et à la structure de coopérative exigée des candidates dans l'appel d'offres.
La procédure a nécessité l'élaboration de nombreux documents de planification concernant l'architecture, le financement, la répartition des surfaces constructibles, les conditions d'utilisation, le cadre de vie, etc. Et donc la participation d'expertes venant de toutes les disciplines et de tous les domaines. Ces démarches ont absorbé une grande partie des ressources disponibles.
De plus, l'appel d'offres de BIM GmbH exigeait de la fondation sous égide qu'elle apporte la preuve de ses fonds propres, qui devaient être disponibles à tout moment durant toute la procédure. Le délai de candidature a été prolongé à plusieurs reprises par BIM, ce qui a repoussé l'attribution éventuelle du marché à 2022.
Au-delà de l'effort important engagé pour défendre cette candidature très prometteuse, ces retards ont contraint la fondation à conserver des fonds pour une utilisation à court terme vis-à-vis des banques cofinançant le projet.
Par mesure de précaution, nous avons également pris contact avec la coopérative Genossenschaft Selbstverwalteter Projekte (GSP eG) à Berlin.
Un autre projet de construction sociale est en cours de réalisation sur un ancien terrain de la Deutsche Bundesbahn dans le quartier de Berlin-Karlshorst, à proximité des rues Wallensteinstr./Tannhäuserstr.
L'objectif est de voir si une participation à la construction de logements prévue à cet endroit est envisageable. Des négociations ont été initiées à ce sujet avec le comité directeur et les membres de la coopérative.

Grâce à un généreux don individuel, la fondation a néanmoins pu poursuivre de nombreuses activités menées les années précédentes, dans la mesure où cela était autorisé et possible au regard des fortes restrictions liées à la pandémie.
Le type et la quantité des activités ne correspondaient donc que sur le plan du contenu à celles déjà présentées et expliquées pour l'année 2020. Les réunions en ligne, sous différentes formes, sont devenues la norme.
Les moyens numériques utilisés à cet effet sont bien connus et nous les avons appliqués, avec tous les inconvénients majeurs que l'on connaît. C'est pourquoi nous n'en faisons pas ici une présentation détaillée.
Il en va de même pour les explications concernant les contenus, afin d'éviter les répétitions dans les rapports déjà publiés, et nous renvoyons pour l'essentiel aux explications relatives à l'année 2020. Cela concerne surtout les activités de formation numériques, les évènements thématiques, les séminaires, les conférences et les ateliers dont le contenu porte sur l'échange culturel et l'intégration sociale.
Toutes ces activités se sont déroulées en ligne. Elles sont désormais organisées avec d'autres partenaires de coopération d'intérêt général.

Il s'agit notamment des associations à but non lucratif Campus Cosmopolis e.V., absent friends e.V. et Bildungswege e.V., qui intervient également en tant que fiduciaire.
Le réseau, composé d'autres organisations et institutions s'avère de plus en plus fiable, très solide et très enrichissant en matière de contenu.
C'est le résultat, notamment, des conseils sur les projets, proposés pour les autres acteursrices sur le terrain. De plus en plus d'initiatives, d'organisations et d'autres groupes actifs dans le domaine de la politique sociale sont conseillés dans leur mise en place, leur lancement, le développement de leur organisation et les questions de financement.
Il s'agit aussi de personnes qui souhaitent travailler pour la première fois dans le domaine de l'entente entre les peuples et du travail interculturel. La fondation envisage de faire de la transmission des connaissances une priorité.
La demande est manifestement importante de la part de personnes engagées, mais aussi de la part d'organismes d'intérêt général déjà existants. La fondation sous égide voit cela comme une nécessité sociale et une opportunité visant à réduire la xénophobie et les discriminations.

Les expériences acquises jusqu'à présent par la fondation ont donc également soutenu de manière directe.

Dès le début de l'année, l'association non lucratif Bildungswege e.V., basée à Berlin, a assumé la fonction de fiduciaire pour la fondation sous égide.
Ce changement ayant été bien préparé en amont en 2019, la reprise de la gestion a pu se faire dans la continuité et sans difficulté, de même que la représentation juridique de l'organisme. La fiduciaire (initiale) sortante, l'association à but non lucratif Praktische Pädagogik e.V., a réorienté ses activités vers le soutien de l'aide à la jeunesse.
Le changement au sein de cette fonction avait pour cette raison été décrété comme approprié par le conseil de fondation et les donateurs. La composition du conseil de fondation est restée inchangée et a également pu poursuivre son activité sans prendre de retard.

Tout d'abord, nous pouvons constater que les activités des années précédentes ont pu être poursuivies et développées en 2020. Un grand nombre d'offres, que ce soit sous forme d'ateliers, de séminaires, de conseils et de conférences, s'adressaient principalement aux personnes réfugiées, aux personnes issues de l'immigration et/ou en situation de précarité.
Mais aussi à des organisations de la société civile, généralement d'intérêt public et ayant des objectifs interculturels similaires, afin de permettre une compréhension mutuelle entre différentes communautés, notamment à travers des offres de formation et de rencontres. Pour la mise en œvre, nous avons pu compter sur l'engagement sans faille d'un groupe inchangé de bénévoles. Ces personnes extrêmement motivées ont apporté un haut niveau de compétences techniques et professionnelles, notamment dans les domaines de l'économie, de la modération/médiation, de la gestion d'entreprise, de la communication et du travail interculturel.

Ainsi, les activités habituelles proposées par la fondation sous égide dans le domaine de la formation interculturelle et de l'échange culturel et pour une meilleure compréhension mutuelle dans la société ont été poursuivies de manière cohérente et continue. Les thèmes suivants ont été au centre de ces activités (sélection):

• vivre dans un quartier multiculturel
• la culture et la vie quotidienne
• la recherche et la demande de logement
• les barrières linguistiques dans la communication quotidienne
• la planification financière de projets interculturels
• la participation sociale et la transparence
• la lutte contre la xénophobie et son développement
• l'auto-organisation et l'initiative personnelle

L'augmentation du personnel affecté à l'encadrement et au conseil a permis d'améliorer la qualité de ces activités. En générale, au moins deux bénévoles ont organisé et mis en œvre les différentes offres proposées. L'expérience avait en effet montré qu'un suivi personnel plus intensif des personnes participantes était nécessaire pour mettre en œvre l'interculturalité de manière plus efficace dans toutes les activités. La charge de travail des professionnelles bénévoles a donc considérablement augmenté.
De plus, un projet de programme de formation continue pour les futures responsables d'équipe et de séminaires a été mis en place. La pratique du travail de formation, comme pour toutes les offres interculturelles, a montré que lors de la réalisation des activités, l'aptitude professionnelle et sociale des personnes est décisive pour leur bon déroulement.
Avec d'autres organismes de travail social, nous avons discuté de la participation à des offres de formation adéquates et la conception de cette démarche a été initiée.

Cette année encore, la planification et les travaux préparatoires concernant l'un de nos objectifs principaux, la construction d'un projet d'habitat et de voisinage interculturel, n'ont malheureusement pas pu aboutir.
Un projet de construction valide pour le "Allerwelt-Viertel" ("quartier du monde entier"), prévu sur le terrain de la Fédération des cimetières évangéliques de Berlin-Brandenburg, dans le quartier de Berlin-Neukölln, n'a toujours pas pu être obtenu du point de vue juridique.
Un soutien compétent en matière de communauté de planification a toutefois pu être assuré grâce à l'adhésion de SelbstBau eG. En collaboration avec les partenaires actuel association à but non lucratif Campus Cosmopolis e.V. et la Selbstbaugenossenschaft Berlin eG, les procédures d'autorisation nécessaires concernant l'ancien cimetière Jérusalem V de la Hermannstr. doivent être intensifiées.
Ce projet de construction étant une préoccupation majeure du donateur et de la fondation elle-même, il est convenu, en cas de défiance persistante de la part des autorités, de réviser en profondeur la procédure suivie jusqu'à présent pour l'avenir.

La coopération initiée avec l'association à but non lucratif absent friends e.V. a été renforcée cette année. La fondation sous égide a joué un rôle important dans le maintien de l'assistance et de l'encadrement de personnes réfugiées disposant de leur propre logement à Eberswalde (Barnim).
En agissant de manière très concrète, l'ensemble des mesures proposées sur place a été renforcé, ce qui a permis de stabiliser et d'étendre les offres de soutien ciblées et adaptées aux besoins des personnes. La fondation a également pu y apporter une contribution importante grâce à ses conseils et son expertise.